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Albert Huybrechts
mercredi 31 janvier 2001, par
« Nul doute qu’il y avait en lui quelque chose d’exceptionnel. Tous ceux qu’il a fréquentés sont d’accord là-dessus. Un art aussi profondément humain ne peut être que l’expression d’une attitude ou d’un combat. » [1]
D’abord sous le charme de l’élégance raffinée de l’écriture de Maurice Ravel et de Claude Debussy, Albert Huybrechts se laisse profondément imprégner par les œuvres d’Alban Berg, Ernest Bloch, Arthur Honneger, Arnold Schönberg, Darius Milhaud, Igor Stravinsky et surtout Béla Bartók.
Albert Huybrechts s’inspire des nouveaux moyens techniques proposés par ces compositeurs, les retravaille et nous offre une oeuvre personnelle cohérente et libre de tout système.
Au printemps 1926, arrive coup sur coup l’annonce de la consécration internationale : l’octroi du Premier Grand Prix du festival d’Ojay Valley (Californie) pour le Premier Quatuor à cordes et l’obtention du prestigieux Prix Elisabeth Coolidge à Washington pour la Sonate pour violon et piano.
Quatre femmes, ses nièces, ont entrepris de perpétuer son souvenir et de promouvoir encore davantage l’œuvre d’Albert Huybrechts.
En ouvrant ces pages, vous êtes invités à partager l’émotion, la force, la simplicité mais aussi l’audace d’une œuvre hors du commun.
[1] « Albert Huybrechts — Musicien prévenu de musique — Un dossier à instruire », Jacques Huybrechts, 1982.